Nous venons de passer 10 jours en Bolivie pour suivre les élections dans ce pays. La gauche qui avait menée un processus de transformation radicale durant près de 20 ans a été laminée. Pour comprendre ce phénomène, nous proposons ici nos reportages
Analyse des résultats de l’élection en Bolivie
Le 2e tour des élections présidentielles en Bolivie verra s’affronter un candidat social-libéral au tenant du modèle neoliberal-colonial. Le candidat progressiste receuille un peu moins de 9% alors que le vote nul promu par l’ex président Evo Morales est á 20%. Une analyse fondamentale pour comprendre ce qui se joue en Bolivie.
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Microtrottoir á El Alto
Nous sommes allés dans la ville d’El Alto pour demander aux passants ce qu’ils attendaient de l’élection présidentielle. Voici leurs réponses.
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Quelques réflexions avant l’élection en Bolivie
Les boliviens vont s’exprimer. Aprés une semaine de reportage à La Paz et dans la ville d’El Alto, nous revenons donc sur le contexte politique dans lequel ils vont exprimer leur vote, sur les principaux candidats. Des clés nécessaires pour comprendre l’élection présidentielle en Bolivie.
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Evo appelle au vote blanc
Evo Morales et ses partisans ont été illégalement écartés de la course présidentielle. Ils ont décidé de ne soutenir aucun candidat et appellent au vote blanc. Aussi surréaliste que cela paraisse, nous sommes donc allés à un meeting pour le vote blanc. Sur place, les militants nous expliquent le pourquoi de leur choix et reviennent sur la fragmentation du bloc populaire.
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Avec les partisans d’Andronico Rodriguez
Andronico Rodriguez est le candidat qui a choisi de se présenter aux élections pour continuer le processus de transformation de la Bolivie. Cela a crée une rupture avec l’ancien président Evo Morales et ses partisans. Le bloc populaire, hier encore hégémonique, est donc fracturé. Nous sommes allés à la rencontre des dirigeants et des militants d’Andronico pour savoir comment vivent-ils ces tensions et pourquoi ont-ils décidé tout de même de soutenir le jeune candidat.
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Meeting de la droite bolivienne
Samuel Doria Medina caracole en tête des sondages en se présentant comme le véritable changement. Cet homme d’affaire n’est pas un inconnu sur la scène politique bolivienne. Il a été ministre de la planification dans le gouvernement néolibéral de Jaime Paz au début des années 90. C’est la 4e fois qu’il se présente à l’élection présidentielle. Pourtant, il attire de nombreux jeunes qui n’ont connu que les gouvernements du MAS. On vous emmène á son meeting de fin de campagne pour comprendre le phénomène.
