Le soutien de Cuba à la lutte contre Ebola en Afrique se distingue parmi les expériences exceptionnelles de la coopération Sud-Sud à la date fixée par les Nations Unies pour célébrer cet échange.
Outre le travail des médecins cubains, la célébration reconnaît la valeur des programmes conjoints d’agriculture familiale et d’alimentation scolaire entre le Congo et le Brésil ou les programmes de formation des enseignants de l’Unesco qui ont réuni Fidji, les Îles Marshall, Samoa, les Îles Salomon, Tonga, Tuvalu et Vanuatu.
La Journée des Nations unies pour la coopération Sud-Sud est l’occasion de sensibiliser l’opinion publique et de mettre en lumière les besoins urgents de certaines de ces régions, selon l’agence.
Cet échange, considéré comme une manifestation de solidarité entre les pays et les peuples en développement, contribue à leur bien-être, à leur autonomie nationale et collective, conformément aux Objectifs de développement durable (ODD).
La date est célébrée cette année une semaine avant le Sommet des ODD, fixé pendant la semaine de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations unies, également dans le but de présenter des initiatives transformatrices pour les priorités les plus urgentes de l’Agenda 2030.
« Dans ce type d’action, les pays en développement partagent des connaissances, des compétences, des expériences et des ressources qui peuvent accélérer les progrès vers la mise en œuvre et la réalisation des Objectifs de développement durable », peut-on lire sur le site de l’ONU.
Une autre modalité est la coopération triangulaire, dans laquelle les pays donateurs traditionnels et les organisations multilatérales facilitent les initiatives Sud-Sud avec des financements, des formations, des systèmes de gestion et de technologie, et d’autres formes de soutien.
Cet échange vise notamment à favoriser et à renforcer l’autonomie des pays en développement en augmentant leur capacité créative à trouver des solutions et des capacités technologiques.
Il vise également l’autonomie collective des pays en développement par l’échange d’expériences ainsi que la reconnaissance et la réponse aux problèmes et aux besoins des pays les moins avancés.
Source: Radio Havana Cuba
