L’autorité électorale de l’Équateur rejette la candidature de Rafael Correa

3 septembre 2020

Après avoir été élu lors des primaires du parti du Centre démocratique, Correa forme le binôme avec Andrés Arauz, en tant que candidat à la présidence.

Comme M. Correa se trouve actuellement en Belgique et en Équateur, des mandats d’arrêt sont en vigueur contre lui. Sa sœur et représentante légale Pierina Correa et son colistier Andrés Arauz se sont rendus au siège du CNE pour se conformer aux dispositions.

Afin de mener à bien la procédure, ils sont venus avec une procuration dans laquelle l’ancien président donne à sa famille l’autorité d’accepter la candidature. En outre, il doit apposer sa signature électronique comme preuve.

Le CNE a introduit un changement de dernière minute dans son règlement, exigeant que les candidats se présentent en personne pour finaliser la procédure, ce qui a empêché l’enregistrement d’être formalisé.

En réponse à cette décision, M. Correa a partagé sur son compte Twitter le formulaire d’acceptation de candidature signé électroniquement, expliquant que la rubrique répond aux trois exigences requises par le CNE. « Nous étions devant un délégué du CNE et dans les bureaux respectifs », a-t-il ajouté.

Le parti du Centre démocratique a également protesté contre cette décision. « Nous rejetons l’acte anticonstitutionnel que le CNE tente de forger ».

Arauz a déclaré qu’ils insisteront sur la nomination de Correa, malgré le fait que la période de pré-candidature se termine le 3 septembre.

« Dans le jeu démocratique, il doit y avoir du fair-play. Le pays en a assez de la mauvaise ambiance, des pièges, des obstacles, des persécutions. Nous voulons simplement participer et faire respecter nos droits », a déclaré M. Arauz.

Source: Telesur – Traduction: Romain Migus