La dictature de facto tente d’interdire le parti d’Evo Morales

17 juin 2020

Le parti d’Evo Morales, Mouvement vers le Socialisme – Instrument politique pour la souveraineté des peuples (MAS-IPSP), a dénoncé depuis son compte Twitter officiel « qu’une nouvelle tentative est faite pour interdire notre participation aux élections générales de 2020 ».

Dans une déclaration, le MAS-IPSP a averti que « le 15 juin 2020, le Tribunal électoral suprême (TSE) a déposé une plainte pénale auprès du ministère public pour fraude présumée lors des élections de 2019.

Le message explique que l’action « vise à mettre hors la loi le MAS-IPSP et à disqualifier tous les candidats du peuple à ces élections ».

Le TSE jette de sérieux doutes sur son impartialité, a déclaré l’organisation politique dirigée par l’ancien président Evo Morales.

L’organisation politique a dénoncé « le déploiement d’une intense campagne de haine menée par le gouvernement de facto » contre ses dirigeants et militants.

Le MAS-IPSP a alerté la communauté internationale sur la possibilité d’une action violente à leur encontre. « Nous appelons à l’arrêt de la haine, du racisme, de la violence », conclut la déclaration.

Morales a rapporté sur son compte Twitter que le « gouvernement de facto a fait pression sur le TSE bolivien pour qu’il dépose une plainte pour fraude inexistante ».

L’ancien président a souligné que ces manœuvres sont effectuées au moment où sont publiés des rapports montrant la victoire du MAS-IPSP aux dernières élections présidentielles de 2019.

 

Source Telesur – Traduction: Romain Migus