Dans la perspective des élections législatives du 6 décembre 2020, l’Union européenne a participé comme médiateur -avec la Turquie- à une série de réunions entre le gouvernement vénézuélien et l’opposition démocratique. L’objectif affiché était d’obtenir des « garanties électorales » de la part de l’État vénézuélien.
Après avoir obtenues toutes les garanties exigées, l’entité supranationale s’est retrouvée prise à dépourvu. En effet, le président Maduro et les autorités électorales vénézuéliennes ont invité formellement l’UE (et l’ONU) à participer aux élections en tant qu’observateur. Soit l’UE acceptait, et de fait, assumait une politique étrangère en opposition avec les USA (qui viennent de nommer Guaido président à vie), soit elle déclinait l’invitation en affichant sa subordination à la politique étrangère de Washington.
Malgré le fait que la date des élections est fixée depuis 5 ans, l’UE a prétexté un manque de temps pour organiser une mission d’observation électorale. Malgré les discours de propagande (« L’Europe, c’est la paix »), l’entité supranationale se retrouve à soutenir l’option putschiste et militaire de Guaido au Venezuela.